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Actualités et perspectives sur la retraite

Brève info retraite

Complémentaire santé des agents de l’État

Les négociations sur la réforme de la complémentaire santé se sont terminées le jeudi 6 janvier 2022. À cette occasion il a été décidé que les cotisations à la complémentaire n’augmenteront plus à partir de 75 ans, contre 85 ans dans le projet initial.

Retraités : découvrez votre taux de CSG en 2022

Si vous êtes retraité, les revenus pris en compte pour fixer votre taux de Contribution sociale généralisée (CSG) évoluent chaque année. Ces taux sont fixés en fonction de votre revenu fiscal de référence (RFR) de 2020. Si celui-ci a évolué ces dernières années, il est donc possible que votre taux de CSG soit revu à la hausse ou à la baisse en 2022. Il existe cependant une mesure qui limite ces changements. Ainsi, si cette année vous franchissez un nouveau seuil de CSG, il ne sera pas automatiquement appliqué. Pour changer de niveau de CSG il faut que vous franchissiez deux années consécutives le seuil. Par exemple, si en 2021 votre taux de CSG était de 3,8 % et que vos ressources ont augmenté cette année vous faisant normalement passer à un taux de 6,6 %, vous ne changerez pas l’année prochaine. Votre taux de CSG augmentera uniquement si vos ressources franchissent deux années consécutives le seuil de revenu fixé.

Revalorisation, complémentaire… ce qui change pour votre retraite en 2022

Hausse de la retraite de base, revalorisation des pensions des conjoints collaborateurs d’agriculteurs ou encore mise en place de nouveaux services en ligne, voici les principales évolutions concernant la retraite attendues en 2022. La retraite de base, versée par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav) connaîtra une hausse de 1,1 % au 1er janvier prochain.

Ircantec : plus de trois milliards d’euros de pension ne sont pas versés, faute de demande

Si vous avez été contractuel dans la fonction publique, vous devez alors percevoir une pension de l’Ircantec, une fois à la retraite. Sauf que, d’après une étude de la Caisse des dépôts publiée ce jeudi 16 décembre, près d’un bénéficiaire sur trois n’en fait pas la demande. La retraite ne se perçoit pas automatiquement, c’est à vous d’en faire la demande.

Propositions des candidats à la présidentielle pour la réforme des retraites

Le régime universel où les règles seraient les mêmes pour tous serait enterré. Le président parle maintenant de régime à trois blocs : les salariés, les fonctionnaires et les indépendants. Adieu aussi la sacralisation de l’âge de départ à la retraite à 62 ans. « Il faudra donc travailler plus longtemps », a affirmé le président de la République lors de l’interview sur TF1 et LCI.

Avancer ou reculer l’âge légal de départ à la retraite

La question de la réforme des retraites est le plus souvent ramenée à l’âge de départ et, parfois, à la durée de cotisation nécessaire pour obtenir une retraite à taux plein. Trois tendances se dégagent. La première est celle de repousser l’âge de départ de deux ou trois ans : soit 64 ou 65 ans. Il y a d’un autre côté ceux qui veulent « sanctuariser à 62 ans l’âge de départ à la retraite ». Enfin, deux candidats sont favorables à une avancée de l’âge de départ à la retraite à 60 ans et à raccourcir la durée de cotisation pour obtenir le taux plein à 40 ans contre 43 ans aujourd’hui pour les générations nées à partir de 1973.

Prise en compte des spécificités de carrière

Si plusieurs candidats plaident pour un relèvement de l’âge de départ à la retraite, ce n’est pas sans compensation. Il faut avant tout s’assurer que les actifs restent bien en emploi jusqu’à cet âge légal. Certains proposent ainsi un système de sanction pour les patrons pour « qu’ils ne virent pas systématiquement les gens entre 50 et 64 ans ». Se pose aussi la question des emplois pénibles qui nécessitent par exemple le port de charges lourdes ou encore d’avoir des horaires décalés. Emmanuel Macron estime en effet qu’il est nécessaire d'"adapter ce temps de vie au travail (...) aux difficultés de certaines tâches". Même discours du côté de Valérie Pécresse qui souhaite évoquer la question de la pénibilité et estime que tous les actifs ne pourront pas travailler jusqu’à l’âge légal de départ à la retraite. Même pour ceux qui ne veulent pas toucher à l’âge de départ, la question de la pénibilité est présente. Ainsi, Yannick Jadot propose de revoir le compte professionnel de prévention qui permet à certains actifs qui ont des métiers dits « pénibles » de partir plus tôt à la retraite.

Supprimer les régimes spéciaux

Cette volonté était connue et Emmanuel Macron l’a répétée lors de l’interview, il veut aller « vers une sortie de ce qu’on appelle des régimes spéciaux ». Il est le seul à évoquer frontalement le sujet. Les autres candidats sont beaucoup plus discrets sur cette question sensible. Une mention se trouve toutefois dans le programme des Républicains qui veulent eux aussi mettre fin aux régimes spéciaux.

Revaloriser les petites pensions

Même s’il a évoqué la revalorisation de la retraite des agriculteurs lors de son interview, Emmanuel Macron n’est pas revenu sur sa promesse de fixer le minimum de retraite pour une carrière complète à 1 000 €. Aujourd’hui il tourne plutôt autour de 950 €. Marine Le Pen propose elle aussi d’atteindre le même niveau de pension. D’autres sont plus généreux et souhaitent que, pour une carrière complète, les retraités ne perçoivent pas moins que le Smic net (soit plus de 1 200 € nets par mois en 2021). C’est le cas de Jean-Luc Mélenchon et Yannick Jadot.

Mado Menzein
(Selon les informations de Capital)
Membre de la commission retraite de la Fédération des Spelc

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